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Fairy Gone : les fées existent, mais pas pour notre bonheur

C'est un excellent anime que nous propose Suzuki Kenichi réalisateur et scénariste de Fairy Gone, sorti en 2019.

Dans un monde d'après-guerre, où les fées ont été utilisé pour donner des pouvoirs à certains soldats, les pays belligérants sont unifiés sous la bannière de l'empereur et neuf ans après la fin des évènements, une stabilité politique essaye de s'imposer. Mais les rancunes et les tentations de pouvoir sont encore bien présentes. C'est ce que devront combattre Maria et Free, agents de Dorothea, organisation gouvernementale contre les crimes liés aux fées.

Fairy Gone offre un univers cohérent et très bien construit, où le genre fantastique se mêle à l'ambiance des animes militaires, aux complots et aux organisations mafieuses. Chaque genre est bien dosé et on passe d'une ambiance à une autre très naturellement en suivant les enquêtes des personnages principaux. L'atmosphère légèrement steampunk relève l'originalité de l'animé tout en restant discrète.

Fort de deux saisons, aucun accident n'est à noter, l'anime répond à toutes les interrogations qu'il pose et donne une conclusion satisfaisante à chaque histoire qu'il amène. Seul point étrange, le choix de faire des fées des créatures intégralement en 3D, ce qui tranche radicalement avec les dessins de l'anime et créé un décalage conséquent à l'image, qui peut être dérangeant.

On trouvera dans Fairy Gone, deux camps : les personnages qui cherchent la vengeance et ceux qui cherchent la paix ; un clivage un peu manichéen mais qui n'est pas traité sans profondeur.

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© P. A. Works                                                                                                                                             

Layer Hadrien  03/2020

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